C’était la dernière semaine de mai, un dîner bourgeois parisien servi à table, près des jardins du Luxembourg. Les hôtes de la soirée, un patron et son épouse, reçoivent ce soir-là trois couples. Tout ce petit monde a passé les 70 ans, voire les 80, et affiche ce teint bronzé qui signe les loisirs d’une bourgeoisie d’affaires retraitée mais fière de rester active. Une grande femme rousse aux yeux clairs de 1,77 mètre se présente en tendant la main : « Aude de Thuin, entrepreneure. » Elle y