Au Havre, la nage en plein art
Ana Maria Rus
Quand on vient de Rouen ou de Paris, Le Havre est le terminus de la ligne SNCF. « Un terminus qui porte mal son nom : rien ne saurait se terminer dans cette ville, tu penses que ça s’arrête, qu’on y est à bout de continent, mais tu descends du train et tout de suite c’est la mer, alors ça continue », écrit Maylis de Kerangal dans son dernier roman, Jour de ressac (Verticales), dont l’action se déroule en grande partie dans la ville portuaire. En ce matin de juillet, la plage fait envie, toute
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