A l’Opéra de Lille, l’enthousiasmant « Faust » de Denis Podalydès signe un nouveau pacte avec le diable

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Et Satan conduit le bal ! Le célèbre air de Méphistophélès, chanté par les plus grandes basses du monde entier, ne figure pas dans la version originale du Faust de Gounod. Sa présence dans la version proposée à l’Opéra de Lille jusqu’au 22 mai illustre en filigrane la mise en scène de Denis Podalydès, dénonçant le culte d’un « Veau d’or » bien solide sur ses quatre pattes – luxure, pouvoir, argent, avidité. En choisissant la première mouture avec des dialogues parlés, créée à l’Opéra-Comique en