Sur le plateau du Golan, des Syriens dénoncent la présence de l’armée israélienne et les déplacements forcés

Andrea Tobias

Dimanche 8 décembre, à l’aube, Ghada Ramadan est réveillée au son des tirs à l’arme automatique et des raids aériens. « On ne savait pas ce qui se passait, on ne savait même pas que Bachar [Al-Assad, le dirigeant syrien] était tombé. La première chose qu’on a entendue c’était l’invasion des Israéliens » , raconte cette éleveuse de vaches de 50 ans originaire de Rasm El-Rawadi. Vers 5 h 30, des unités de blindés de l’État hébreu pénètrent dans ce hameau de la province syrienne de Kuneitra, niché