La faillite de Northvolt risque de refroidir les investisseurs

Balazs Barabas

Une start-up qui met la clé sous la porte, cela arrive souvent. Mais c’est rare qu’une jeune pousse laisse une ardoise supérieure à 10 milliards d’euros. L’effondrement du suédois Northvolt, le chef de file de la batterie européenne pour les voitures électriques, qui s’est placé jeudi 21 novembre sous le régime américain de protection des faillites, a jeté un froid dans les milieux économiques : beaucoup redoutent qu’après un tel fiasco, les investisseurs se montrent plus réticents à financer