« En Turquie, la contestation est désormais plus résiliente grâce à de nouvelles convergences au sein des sphères militantes »

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U n vaste mouvement de contestation s’est soulevé en Turquie, le 19 mars, après l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, le principal rival du président Recep Tayyip Erdogan. Venu du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste), le maire d’Istanbul est également à la tête du « consensus urbain », l’alliance formée avec le Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (DEM, prokurde) et des éléments de la société civile turque. Face aux charges de « corruption » et de « terrorisme » retenues contre