En Allemagne, le « quoi qu’il en coûte » annoncé par la future coalition devrait relancer la croissance en berne

Cătălin Roșioru

Il fallait se pincer pour le croire, mardi 4 mars, en début de soirée, quand le futur chancelier, Friedrich Merz, jusque-là incarnation des dogmes économiques des années 1990 et de la discipline budgétaire, a prononcé ces mots : « La règle pour la défense de l’Allemagne doit être : “whatever it takes”[quoi qu’il en coûte]. » Le chrétien-démocrate a donc fait siennes les célèbres paroles de l’ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, qui avait mis fin à la crise de l’euro,