En Uruguay, la longue quête des disparus de la dictature se heurte au silence des militaires

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Le 30 juillet, vers 10 heures du matin, le godet de la pelleteuse s’est mis à vibrer, soulevant un nuage de poussière. Ses dents métalliques venaient de s’accrocher à une épaisse dalle de ciment enfouie quelque 50 centimètres sous terre, à proximité d’un sentier bordé de chênes, dans l’enceinte du Bataillon 14, une base militaire de 408 hectares à 25 km au nord de Montevideo, la capitale de l’Uruguay. Toute la nuit, armée de truelles en métal et de pinceaux, une équipe de dix archéologues et