"Je n'aurais pas peur de voir son squelette": 34 ans après la disparition de Nathalie Geijsbregts, son père s'adresse au ravisseur de sa fille

Cătălin Roșioru

Ce matin-là du 26 février 1991, ses parents la déposaient à l'arrêt du bus. Elle leur disait "Tot vanavond, tot straks". "À ce soir, à bientôt". Nathalie venait, trois semaines plus tôt, d'avoir dix ans. Nous sommes à Leefdaal (Bertem), entre Tervuren et Louvain. Anita et Eric Geijsbregts ne la reverront jamais. Bientôt trente-quatre ans après, son père, Eric Geijsbregts, dans un livre poignant, s'adresse au ravisseur : "Quel âge avez-vous aujourd'hui ? 80 ans ? Peut-être n'êtes-vous plus de ce