Giuliano da Empoli, un portraitiste de l’« internationale réac »

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Il est partout. Portraituré dans les journaux, interviewé à la radio et à la télévision par des journalistes qui semblent tous boire ses paroles, Giuliano da Empoli raconte le monde dans un français parfait, teinté d’un léger accent italien. Dans L’Heure des prédateurs, paru en avril chez Gallimard, il croque l’époque en à peine 146 pages (hors bibliographie, 19 €). Rassurant car plein d’assurance, pourvoyeur avisé de punchlines, ce quinquagénaire italo-suisse, né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-

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