La vie des dissidents hongkongais réfugiés au Royaume-Uni, où ils sont surveillés et harcelés par le régime chinois

Diana Nunuț

Perchée sur l’estrade, Chloe Cheung s’agrippe à son courage et à son iPhone rose. Sa voix tremble. Pékin veut sa capture et elle est « terrifiée » . A Londres, au pied de la Royal Mint Court, une immense bâtisse de pierre blanche, où doit s’installer la diplomatie chinoise, la jeune militante hongkongaise de 20 ans s’époumone : « Cette méga-ambassade est une menace, une expansion du PCC [Parti communiste chinois] sur le sol britannique. Nous devons résister ! » Samedi 8 février, à Londres, sous