Sur l’Everest, un sauvetage par des sherpas dans la « zone de la mort » redéfinit la notion d’exploit
George Mihalcea
L’homme est assis dans la nuit noire, sur le bord de la trace, vers 8 500 mètres d’altitude. Son compagnon filme son visage gris, tiré de fatigue, encadré par deux bras noués autour de son cou. Derrière, dans la pénombre, une femme s’accroche à son dos comme une naufragée, les yeux clos, le visage dissimulé sous un masque à oxygène. Le matin, à 6 h 30, cette cliente chinoise s’est effondrée, à demi-inconsciente, alors qu’elle n’était plus qu’à quelques dizaines de mètres du sommet de l’Everest.
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