Dans la nouvelle vague de violence des gangs en Haïti, « tout le monde est pris au piège à Port-au-Prince »

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« Ça a été un carnage » , souffle Maurice, un ressortissant français d’une trentaine d’années, installé depuis deux ans en Haïti, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. Ce trentenaire originaire de la Martinique a dû quitter précipitamment, mardi 19 novembre, son appartement de Delmas, une commune résidentielle de l’agglomération de Port-au-Prince, la capitale du pays. Dans la nuit de lundi à mardi, des affrontements particulièrement violents ont fait rage dans son quartier de Bourdon