L a trêve très fragile qui prévalait à Gaza depuis le 19 janvier a été rompue par Israël, le 2 mars, avec l’interdiction de toute aide dans l’enclave, deux semaines avant la reprise des bombardements massifs, puis des incursions terrestres. On oublie, en effet, souvent qu’un blocus est un acte de guerre et qu’un siège, en visant l’ensemble d’une population, peut être « constitutif d’un crime de guerre » . L’offensive israélienne est marquée par l’escalade des tirs contre un bâtiment identifié