En Allemagne, les reports de projets d’usines de puces électroniques alimentent le doute sur le bien-fondé des subventions
Taiwan
C’était le 20 août, à Dresde, en Saxe, la place forte allemande de la microélectronique. Le chancelier Olaf Scholz, pourtant peu habitué aux démonstrations de joie, ne boudait pas son plaisir. Pour la pose de la première pierre d’une nouvelle usine géante de puces, une délégation prestigieuse s’était déplacée. A côté de la présidente de la Commission européenne tout juste réélue, Ursula von der Leyen, Che-Chia Wei, le patron de TSMC, premier fabricant mondial de semi-conducteurs, était venu
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