A Bayeux, une formation pour apprendre le reportage de guerre
Ucraina
Alors que des tirs retentissent, assourdissants, deux journalistes vêtus d’un gilet pare-balles bleu siglé « Presse » traînent péniblement un collègue blessé pour le mettre à l’abri. Le jeune homme gémit, une plaie sanguinolente à l’œil, mais le plus grave est ailleurs : après l’avoir examiné, les deux journalistes constatent que les balles lui ont perforé une artère, et lui posent aussitôt un garrot. Nous ne sommes pas en Ukraine, mais à Bayeux (Calvados), en Normandie, sur un stand de tir où
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