En Ukraine, des méthodes de mobilisation de plus en plus contestées

Ucraina

Il est 7 heures du matin, l’air est encore frais, des dizaines de civils patientent déjà devant le centre de recrutement de l’armée. Les gardes ouvrent les lourdes portes sur des grappes d’hommes et de femmes au visage fermé, souvent des mères avec leurs enfants, qu’elles traînent par le bras. Certaines ont le visage déchiré par les sanglots. « On l’appelle la place des larmes » , souffle Iouri Nesterenko, un ancien soldat de première ligne de 49 ans, réaffecté, depuis une blessure, au sein de

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