"Je suis bien triste mais je ne me sens pas responsable." Marc Filipson, le fondateur et patron emblématique de la libraire Filigranes, qui a entamé une procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) il y a quelques semaines, continue à croire avec ferveur au modèle qu'il a créé. Même s'il est aujourd'hui obligé de trouver des repreneurs en raison d'une situation financière intenable marquée par des dettes de 3 millions d'euros impossibles à rembourser. Comment en est-il arrivé là ? Pour y voir