L’éditorial d’Yves Thréard : «Suspendre la réforme des retraites, une faute morale»

Uniunea Europeana

Son retrait serait une folie qui n’a rien d’un compromis, mais tout d’une compromission pour espérer que s’éloigne le spectre d’une deuxième dissolution. Il n’a plus de majorité depuis longtemps. Il n’a plus de premier ministre . Il n’a désormais plus d’héritier déclaré. Il pourrait même bientôt ne plus avoir une réforme à léguer. Le roi est nu, c’est entendu, mais il reste néanmoins la clef de voûte de nos institutions. Sans lui, l’édifice de notre régime politique s’effondre. C’est la raison