Tunisie : pour les influenceurs, le respect des « bonnes mœurs » ou la prison
Laura Buciu
« C’est le retour de la police des mœurs sur les réseaux sociaux ! » , s’exclame Wassim El Pocho (un nom d’emprunt), créateur de contenus sur Instagram et TikTok. Dans le monde des influenceurs tunisiens, tout a basculé le 27 octobre, trois semaines après la réélection du président Kaïs Saïed avec 90,7 % des voix , par un communiqué du ministère de la justice. Celui-ci annonçait que des poursuites pénales seraient engagées contre « toute personne qui se livre intentionnellement à la production,
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