Aide à mourir : « Par-delà les directives lointainement anticipées, l’écrit est nécessaire lorsqu’on se sait condamné »
Maria Sandu
A lors que l’Assemblée nationale examine la légalisation de l’aide à mourir, un détail en apparence technique menace de fragiliser l’équilibre éthique de la proposition de loi : l’absence d’obligation de demande écrite de la part du patient, dès lors qu’il se sait à court terme voué à mourir – ce qui est à distinguer d’une ancienne directive éventuellement rédigée alors qu’il est en bonne santé. En Belgique, où j’accompagne depuis plus de vingt ans des patients en fin de vie, la demande écrite
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