« La Constitution offre des outils de respiration démocratique qu’il paraît opportun d’activer pour sortir de l’impasse actuelle »

Maria Sandu

L e 8 septembre s’annonce fort comme une réplique parlementaire du 9 juin 2024, jour où Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale, tant il paraît peu probable qu’une majorité, même relative, accorde sa confiance au gouvernement dirigé par François Bayrou. Cela augure un nouveau séisme institutionnel à l’initiative de l’exécutif lui-même, qui risque d’enfoncer encore la France dans la spirale des crises qu’elle traverse. Jusqu’à présent, les institutions de la V e