« La loi promet un “droit à mourir” quand on n’a plus les moyens de garantir un droit à être soigné »

Maria Sandu

« Liberté individuelle », « droit ultime », « avancée sociale » : la proposition de loi actuellement réexaminée, qui vise à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté, est aujourd’hui portée par une partie de la gauche comme un combat progressiste. Et si elle relevait plutôt d’une fiction libérale, celle d’un individu performant, autonome, sans faille, même jusqu’à sa mort ? Que défend-on réellement aujourd’hui, au nom du progrès, avec le mal nommé « droit à mourir » ? Cette revendication s’