En Turquie, l’accélération vertigineuse du nombre de prisonniers reflet de l’autoritarisme de l’ère Erdogan
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Les bancs du public sont bondés, tout comme ceux réservés aux avocats et aux proches situés de chaque côté du tribunal. Il n’y a que l’immense allée centrale avec sa centaine de chaises qui reste vide. Il est 10 heures, le lundi 16 juin, et Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul, principal opposant et bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, apparaît au milieu de la cour, devant ses juges. Il vient tout juste de sortir d’un long couloir souterrain, strictement encadré par quatre gardes. L’
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