En Turquie, les limites de l’équilibrisme en diplomatie
Mihaela Chircă
L a semaine avait pourtant bien commencé pour Recep Tayyip Erdogan. Le 12 mai, après quarante et une années de guerre et plusieurs cycles de négociations lancés par son gouvernement, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), classé organisation terroriste en Turquie, a annoncé sa dissolution depuis sa base arrière, dans les monts Qandil, au nord de l’Irak. Le Pakistan, de son côté, a remercié Ankara pour ses efforts de médiation dans sa crise avec l’Inde. Et, le lendemain soir, les
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