En Guyane, le déracinement des enfants du fleuve au moment d’entrer à l’école
Educatie
Au téléphone, il s’était présenté : Laurent Coquet, 32 ans, du rectorat de Guyane. On était en juin 2024, en pleine saison des pluies, à Cayenne, la capitale régionale. « Je vous appelle pour votre affectation à l’école de Trois-Sauts, sur le fleuve Oyapock, à la rentrée prochaine », avait poursuivi Coquet. A l’autre bout de la ligne, une professeure des écoles, tout juste diplômée. « Est-ce vous qui avez demandé Trois-Sauts ? », avait relancé Coquet. La réponse avait fusé : « Non. » A vrai
din zilele anterioare