Emmanuelle Auriol et Paul Seabright : « Les économistes considèrent les mouvements religieux comme une forme de capital social »
Raluca Maniță
O n pourrait penser que les sciences économiques n’ont pas grand-chose à dire sur les principes qui devraient guider les évolutions des religions et de leur rôle dans la société. Pourtant, le fondateur des sciences économiques modernes, Adam Smith, a consacré de nombreuses pages de La Richesse des nations (1776) aux relations entre différents mouvements religieux et aux liens de ceux-ci avec les pouvoirs publics. Et pour cause : il a commencé son livre en France, à Toulouse précisément, où il a
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