« L’Invention de Tristan », d’Adrien Bosc : le feuilleton littéraire de Tiphaine Samoyault

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« A Paul Auster » : ce sont les derniers mots du livre, à entendre comme un salut et comme une dédicace. Car, si l’on pense d’abord à L’Invention de Morel , d’ Adolfo Bioy Casares (1940 ; éd. Robert Laffont, 1952), lorsqu’on ouvre L’Invention de Tristan , celui-ci doit plutôt à L’Invention de la solitude , le premier livre de Paul Auster (1982 ; Actes Sud, 1988), qui porte sur son père récemment disparu, occasion d’une réflexion sur la part invisible des êtres et les silences de la mémoire.