Au procès Lafarge, des «paiements de sécurité» dans une Syrie à feu et à sang
CRH
COMPTE-RENDU D’AUDIENCE - Le tribunal cherche à comprendre pourquoi le cimentier a accepté de se laisser racketter par Daech et consorts plutôt que de fermer son usine. On les appelle dans le dossier «paiements de sécurité» ou «donations». Mais le mot le plus clair pour désigner les sommes - plus de 3 millions d’euros - versées par Lafarge entre 2012 et 2014 aux groupes armés syriens reste «bakchichs». Certains de ces groupes n’étaient pas qualifiés de terroristes, à l’instar de l’Armée
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