« Houris » de Kamel Daoud : le silence des boureaux
Islam
Avec « Houris », l’écrivain-journaliste met les pieds dans le plat de la guerre civile des années 1990 qui a meurtri l’Algérie. Et brise avec force un tabou. Elle s’appelle Aube et affiche un sourire qui glace le sang de ceux qui la rencontrent. Car, à 5 ans, elle avait été la seule survivante du massacre commis par les islamistes, venus égorger tous les habitants de son petit hameau d’Algérie niché dans les montagnes. Depuis ce jour, la jeune femme, devenue muette, ne peut respirer qu’avec une
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