Mardi 17 septembre, à 15 heures 30 précises. Au Liban et en Syrie, des milliers de bipeurs et de talkies-walkies explosent à la face ou dans les poches de leurs détenteurs, la plupart membre du Hezbollah mais aussi de la force al Qods, l’unité chargée des opérations extérieures du Corps des Gardiens de la révolution islamique. Bilan à ce jour : 34 morts et 4000 blessés. Attribuée aux services secrets israéliens, l’opération ciblée digne d’un polar aurait été imaginée il y a quinze ans.

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