Sur les photos de groupe, celles d’avant le massacre, Riss est facilement repérable. Le grand type un peu en retrait, avec un air réservé, presque timide, c’est lui. Quand il sourit, on dirait qu’il se retient, même sur les images où les autres rigolent et font les pitres. Mais ça, c’était « avant », à l’époque où des terroristes islamistes n’avaient pas encore surgi dans les locaux de Charlie Hebdo , Kalachnikov au poing. Ce matin-là, le 7 janvier 2015, Laurent Sourisseau, dit « Riss », a eu

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