"Connemara" d'Alex Lutz d'après Nicolas Mathieu: la France périphérique par la face morne
Tamara Ceaikovski
CRITIQUE. Le quatrième long-métrage d'Alex Lutz, en salles ce mercredi, sonde les méandres d'une Emma Bovary moderne, avec un peu trop de manières et de morosité. Dès les premières minutes, Mélanie Thierry est de tous les plans. Cadrage ultra serré, lumière dorée par moments, visage anguleux de face ou de côté, voire coupé pour ne laisser jaillir que son regard dans le vide ou fixant la très mélancolique (apparemment) rue de Rivoli. La quadra en col blanc est triste, et ça se voit. Perdue dans
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