Entre l’Italie et la France, itinéraire du « gramscisme de droite »

Tamara Ceaikovski

Ce soir de septembre 2024, à Rome, dans l’enceinte auguste d’un des palais de la capitale, le fantôme d’Antonio Gramsci est en bien étrange compagnie. Sur un écran accroché au mur d’une des vastes salles de la bibliothèque du Sénat de la République italienne, le visuel de la conférence donne à voir, à côté du visage du penseur communiste martyr, celui du philosophe fasciste Giovanni Gentile. Le premier est mort à petit feu dans les geôles mussoliniennes en 1937 ; le second a été tué en 1944 par

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