« Jacky », d’Anthony Passeron : comment un père disparaît de l’écran

Teona Gherasim

C’est comme s’il avait peur d’embêter le lecteur avec ses petites histoires. Comme si Anthony Passeron pensait que le destin des membres de sa famille avait besoin de s’adosser à quelque chose de plus vaste, d’une portée officiellement générale, pour mériter d’être raconté. Ainsi semble s’expliquer le choix, dans ses deux premiers livres, d’entrelacer le récit d’une trajectoire individuelle et celui des progrès effectués, sur la même période, en un domaine spécifique. Pour Les Enfants endormis (

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