En Israël, la joie du retour des otages, l’attente des corps des victimes et les doutes sur l’avenir : « Notre cœur est brisé durablement »

Ana Maria Rus

Dans le quartier de Dizengoff, à Tel-Aviv, des groupes ont dansé et chanté dans la nuit deux refrains entonnés en permanence, depuis deux ans, sur la place des Otages : I’m Coming Home , un ancien tube populaire auprès des vétérans américains, et Bashana Haba’a (« la paix l’année prochaine »), une mélodie classique, synonyme d’espoir. Dans la rue, une jeune femme a crié, en anglais : « La guerre est terminée ! » Israël aurait voulu que cette journée « historique » du lundi 13 octobre ne se