« Lumière pâle sur les collines » : des femmes face aux fantômes du passé
Ana Maria Rus
Allongée sur son canapé et tout juste éclairée par la lumière diffuse d’une lampe d’appoint, Etsuko (Yoh Yoshida) apparaît à l’écran plongée dans le sommeil. La caméra cadre son visage alors qu’elle ouvre les yeux, le cœur haletant, rattrapée par un chagrin. A quoi pouvait-elle bien rêver ? De cette demeure occidentale, on bascule ensuite en journée dans un intérieur japonais, à Nagasaki, en 1952. Etsuko (Suzu Hirose), enceinte de son premier enfant, est une femme au foyer dévouée qui fantasme
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