Le chef Mauro Colagreco, pilier de la terre : « Chaque fois que nous mangeons, nous choisissons le monde dans lequel nous voulons vivre »

Vremea

Le long du boulevard de Garavan, à Menton, à quelques mètres de la frontière italienne, les arbres aux essences exotiques prolifèrent. « Ici, il y a un microclimat dans le microclimat », se réjouit Mauro Colagreco en grimpant la petite côte qui mène de son restaurant, le Mirazur, à son potager Rosmarino, le plus proche de ses cinq jardins. Car, alors même que la cité azuréenne bénéficie d’une météo des plus clémentes, l’exposition de ce quartier, protégé par les flancs de montagne et orienté