Nadav Lapid : « Nous sommes les complices passifs de ce qui se passe à Gaza »
George Mihalcea
Avec « Oui », le réalisateur du « Genou d'Ahed » livre un brûlot désabusé sur la société israélienne. Mélange de tendresse, de rébellion et de quête d'absolu, le regard de Nadav Lapid reflète le désarroi d'un homme qui voit son pays plonger dans des zones très sombres. « J'ai toujours eu, jusqu'ici, la naïveté de penser que les films avaient la force de changer le monde. Mais les événements du 7 octobre, l'attitude de la société israélienne ou même le rapport qu'on a aujourd'hui au cinéma ont
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