« Je n’ai pas réfléchi » : au premier jour du procès des anciens cadres d’Ubisoft, l’accusé nie sa responsabilité et incrimine la culture d’entreprise

Justitie

« Il faut être fun pour faire le fun. » Thomas François, dit Tommy, ancien vice-président du service éditorial d’Ubisoft, a invoqué lundi 2 juin « la culture Ubi » pour justifier des faits de harcèlement sexuel, moral et de tentative d’agression sexuelle dont il est accusé. Il est le premier des trois anciens cadres du géant de la société de jeux vidéo à comparaître devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir mené et encouragé un harcèlement sexuel et moral systémique au cours de la