Mansoureh Kamari, autrice de BD : « J’ai eu besoin de revisiter certains souvenirs pour m’en libérer »

Orientul Mijlociu

A la rentrée littéraire, les premières bandes dessinées ne sont pas mieux loties que les premiers romans : échapper à l’invisibilisation est une gageure au milieu d’une fièvre éditoriale qui voit plus de 500 albums (hors mangas) être publiés entre le 15 août et le 15 octobre. Celui de Mansoureh Kamari y parvient néanmoins. Par sa faculté à secouer les tripes et à imprégner les rétines, Ces lignes qui tracent mon corps sort clairement du rang. Inconnue du 9 e art, cette réfugiée politique