Au Japon, les risques d’un raidissement nationaliste
Mihai Prelipcean
L e retour au pouvoir, au Japon, de l’aile la plus conservatrice du Parti libéral-démocrate (PLD) n’augure rien d’apaisant pour l’Archipel comme pour l’Asie de l’Est. L’élection de Sanae Takaichi, le 4 octobre, à la présidence de la formation au pouvoir presque sans interruption depuis 1955 lui ouvre en effet la voie pour devenir la première femme première ministre du pays. Dénuée de toute expérience diplomatique, elle va hériter d’un Archipel à l’économie souffreteuse, pris dans les tensions
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