Ghassan Salhab : « Le Liban n’a jamais été une nation »
Teona Gherasim
Le Libanais Ghassan Salhab, 66 ans, est de passage à Paris pour accompagner la sortie de son œuvre intégrale en DVD. Depuis son premier long-métrage ( Beyrouth fantôme , 1998), il cinématographie la tragédie de son pays comme on tente, à longueur de nuits, de se réveiller d’un cauchemar. Né le 4 mai 1958, à Dakar, auteur de six longs et méditatifs métrages et de quelques beaux essais en trente ans de carrière, il aura été considéré, dans le sillage de la guerre civile, comme la figure de proue
din zilele anterioare